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Quelles perspectives pour les marchés financiers et l’économie en 2021 ?

Croissance mondiale

Asie : La Chine connaît un fort rebond économique, des niveaux de croissance équivalents voire supérieurs à leurs niveaux avant la crise.

USA/Europe : Une reprise en K : avec des secteurs gagnants (digital, consommation courante, santé…) et perdants (tourisme, loisir, aéronautique …), et un marché de l’emploi tendu.

Monde :

  • Une croissance mondiale anticipée supérieure à 5% (après une chute de 3,8% en 2020) :

La reprise dépendra de l’évolution de l’épidémie, la mise en place du processus de vaccination, des variants mutants du coronavirus.

  • Face aux retours des mesures de restrictions :

De nombreuses banques ont déjà revu leurs prévisions pour la zone euro à la baisse. Bank of America estime que la croissance en 2021 sera de 2,9% soit 1% de moins que ses anticipations précédentes.

  • Dépréciation Dollar :

La nouvelle secrétaire d’Etat aux Finances US affirme qu’elle ne poursuivra pas une politique visant à affaiblir le dollar. L’administration Biden souhaite relancer l’activité le plus rapidement possible au prix d’un endettement accru (plan de sauvetage de $1,8tn). Même si le Dollar baisse, un krach semble peu probable car le potentiel de croissance américain est supérieur à celui de l’Europe et du Japon.

  • Menace d’un Euro trop fort ?

Proche de ses niveaux les plus élevés depuis le début de 2018, en 11 mois l’Euro a augmenté de plus de 10% par rapport au Dollar.

  • Retour de l’inflation ?

Une création monétaire abondante par la Réserve fédérale américaine (Fed), qui remet au premier plan son objectif de 2%.

  • Augmentation de la dette des Etats:

Gonflée à 10 000 milliards de dollars à travers le monde en 2020, une situation critique pour certaines économies émergentes qui pourraient avoir des difficultés à se financer. La Chine est un important créancier de nombreux marchés émergents et sa volonté ou non de restructurer la dette des pays à court de liquidités sera donc cruciale.

  • La Banque Centrale continue l’achat d’obligations des pays les plus vulnérables de la zone euro afin d’éviter de trop grosses divergences de taux d’intérêts n’apparaissent.